Que dire de ce livre … Le phénomène du retour dans le passé est un élément scénarisé utilisé de nombres fois. C’est aussi souvent l’élément qui nous est donné faute de mieux, comme si rien qu’un simple retour dans le temps pouvait permettre de justifier tout et n’importe quoi… Avec le temps, j’ai appris à être septique de ce genre de procéder qui apporte souvent beaucoup de flou et fait tendre le récit sur une pente glissante et incontrôlable. De plus, le XIXe siècle n’est pas forcément l’époque qui me botte le plus.Autre détail qui m’a beaucoup étonné : Faustine ne semble pas du tout inquiète d’être retourné 150 ans en arrière, c’est limite normal. Oui la jeune fille est passionnée par cette époque, mais quand même… Qui ne serait pas complètement dépassé par les évènements si d’un coup elle revenait plusieurs siècles en arrière ? En tout cas, ce n’est pas le cas de Faustine qui semble l’avoir « oublié » au bout de quelques pages…

Mais il faut savoir que le livre est divisé en deux parties. Et si la première partie a été assez décevante, en partie par les points qui ont été évoqués plus haut, la seconde partie redonne de mes yeux de l’intérêt et surtout du mystère qui était totalement absent du début. Sans elle, je pense que j’aurais fini par délaisser le livre, car il n’aurait pas su me captiver et m’aurait laissé de marbre. Je ne vous révèlerais pas le contenu de cette seconde partie qui en dirait bien trop sur le récit, mais elle donne les clés de certains flou et incompréhension sur le pourquoi du comment Faustine a remonté le temps. Elle donne aussi certaines brides de réponse sur les questions évoquées plus haut. J’ai pris beaucoup plus de plaisir à découvrir l’histoire passé cette seconde partie, que j’ai même dévorée en une après-midi.