Résumé :

L’avenir n’est que sang et mort et Teia, jeune promise du chef du clan des Loups, est aux abois. Les Loups sont sur le point de partir en guerre, mais le don de prémonition secret de Teia lui a montré qu’ils courent à leur perte. Si elle ne parvient pas à se faire entendre, son seul espoir de sauver les siens sera de les trahir auprès de leurs ennemis jurés. Gair pleure son passé, mais il n’a guère le temps de ressasser sa soif de vengeance. Pour préserver le Voile entre les mondes qui se déchire un peu plus chaque jour, il s’enfonce dans les profondeurs hostiles des déserts du sud. Gair se retrouve alors confronté à un dilemme : sauver des vies innocentes ou les sacrifier dans l’espoir d’en sauver des milliers d’autres plus tard. Et peu à peu, inexorablement, le Chant lui échappe… Laissez-vous conter l’ancienne légende du monde. Écoutez la musique secrète de la magie.

Mon avis :

Ce livre est la suite de Les Chants de la terre chroniqué par mes soins ICI.

Cette fois-ci, l’histoire n’est plus autant centrée sur Gair. On y retrouvera donc principalement Sarvin, mais aussi Dwryn et Teia, qui sont de nouveaux protagonistes, ainsi que parfois, Tanith.

Fait déroutant, pour ma part, c’est que ce second volet commence dans une période ultérieure à celle couverte par le 1er volume. C’est-à-dire que l’’on va voir certains passages de la vie de Sarvin avant sa poursuite face à Alderan et Gair (ou pendant), mais aussi découvrir Drywn et Teia qui font partie des clans de l’autre côté d’une chaîne de montagnes. Une fois encore, il est important de se souvenir que l’histoire des deux personnages commence bien avant celle contée dans le premier volume.

Drywn est un chef de clan, mais qui est dirigé en réalité par la Diseuse Ytha. Quant à Teia, elle est l’ancienne compagne de couche de Drwyn, le père du nouveau chef. Et par crainte qu’elle soit enceinte, ce dernier la prend comme esclave de lit pour faire passer son potentiel enfant comme étant le sien. Mais ce que ni Drywn ou Ytha n’avait prévu, c’est que Teia soit plus qu’une simple et banale femme. Elle possède elle aussi le don (comme les Diseuses) et entend le chant.

Pour ce qui est de Drywn et Ytha, leur plan est de faire élire l’homme en temps que Chef des Chefs (des clans tout confondus) et partir en guerre contre l’empire qui les a destitué de leurs terres lors d’une guerre passée. Ils comptent sur l’aide de l’Ainée (une sorte de déesse), qui veut elle aussi se venger et promet de lâcher la Chasse sauvage pour aider les clans à regagner leurs terres.

Un point qui m’a égameùe,t frustré durant ma lecture, en plus de celui concernant le cadre spacio-temporel, c’est l’absence de Gair. Effectivement, il faut attendre presque 200 pages pour le retrouver, et après avoir fini le tome 1, je voulais savoir ce qu’il deviendrait, et l’attente fut longue même si elle en valait la peine. Gair repart sur la route avec Alderan pour trouver un objet destiné à réparer le voile et stopper par la même occasion Sarvin. Voyage risqué pour Gair puisque cela le conduira au cœur de l’Empire, territoire qui lui est interdit. Quand à Tanith, elle est présente, mais sans plus après son retour dans son peuple pour siéger au Haut Siège.

Je n’en dirais pas plus pour l’histoire de Gair et de Tanith pour ne pas en révéler de trop par mégarde bien entendu, et aussi pour vous garder la surprise totalement intacte.

J’ai beaucoup pesté contre l’absence de Gair, et contre le fait que les événements se déroule avant ceux du volume 1. J’avais l’impression d’avoir raté beaucoup d’éléments lors de ma lecture du premier opus, qui fut assez longue à cause des vacances et donc pas mal coupée par des pauses. Mais finalement, une fois plongé dans le récit, il devient réellement compliqué d’en ressortir, surtout une fois l’apparition tant attendue de Gair. Autre détail aussi cruel : la fin…

De peur d’en dire plus qu’il ne faudrait, je vais finir ma chronique sur ces phrases : je veux le tome 3, il sera précommande sans l’ombre d’une hésitation et je sauterais dessus pour connaître la suite laissée de manière cruelle à la fin du second volume. Je ne peux que vous conseiller de succomber vous aussi face à ce roman, que vous ne regretterez pas d’avoir dans votre collection de par son aspect relié, mais aussi de par la richesse contenue entre ses pages.