Résumé du tome 1:
1773 : Mesmer invente l’hypnose 1886 : Freud invente la psychanalyse 2012 : Draken invente le sérum Une injection. Sept minutes pour accéder au subconscient d’Emily Scott. Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. Quelques jours pour empêcher le pire.
Mon avis :
Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, j’ai déjà rédigé une chronique sur le 1er tome en mars dernier lorsque je l’ai eu le 1er tome entre mes mains lors du Salon du Livre de Paris. Elle est par ICI.
Mais je vais reprendre tout à zéro, c’est-à-dire faire une chronique sur toute la saga, à savoir 6 tomes. Autre détails très important à prendre en compte et à ne surtout pas oublier, la saga Sérum se découpe en épisode, avec des saisons, un peu à la manière d’une série télévisée. Cela aura un rôle pour la suite de la chronique, mais avant tout, revenons-en à nos moutons.
La série nous place principalement derrière Lola Gallagher, une détective du bureau NYPD qui est chargé de retrouver la personne qui a ouvert le feu sur une jeune personne. Outre la blessure quasi mortelle reçue, la jeune femme est amnésique et ses empreintes digitales sont absentes. C’est donc dans une longue et sombre affaire que se retrouve impliquée la détective et tout le département 88 du NYPD. Le psychiatre Arthur Draken va être appelé en renfort pour les aider à découvrir grâce à l’hypnose les souvenirs enfouis dans la mémoire de la victime. Mais le Dr Draken va aller plus loin et utiliser un sérum sur la jeune femme, qui montrera que tout cette affaire ne s’arrête pas à une simple tentative d’assassinat.
Lors de ma lecture du tome 1, je revenais tout juste de la dédicace d’Henri Loevenbruck, et j’ai littéralement dévoré le volume qui, il faut avouer, n’est pas vraiment épais. J’étais curieux de connaitre la suite, mais réticent à courir acheter la suite vu l’épaisseur et le prix vendu. Les tomes sont à 6 euros pièce, donc avoir les 6 volumes représentent un certain investissement. Et la rapidité avec laquelle j’ai lu le tome 1 ne m’a pas poussé à investir dans la suite. Ceci est à mon sens un point assez négatif pour la série (une intégrale serait en cours, mais aucune autre information à ce sujet au moment où je vous écris cette chronique).
Autre point qu’il me tient à cœur d’aborder, même si c’est totalement subjectif, c’est l’intérêt porté sur les tomes. A mon goût, le tome 1 fait une belle mise en bouche, mais le tome 2 et par la suite le 5 et le 6 manque un peu d’assaisonnement. Les révélations et l’avancement dans l’enquête ne sont pas équitablement répartis entre les 6 volumes, et donc parfois, on se retrouve avec des passages complètement à vide, alors que l’on attend qu’une chose : connaître la suite et le dénouement…
Autre détail qui est encore une fois complètement subjectif, et c’est là où la notion de « saison » mis en avant au tout début de la chronique fait son entrée. Comme dans toute série à « saison » on peut se douter que la fin est réservée à l’introduction de la suivante, dans le but de fidéliser et donner envie aux lecteurs de lire la suite. Et bien ici, c’est pareil. Toute les révélations, les questions de qui et pourquoi, et tout le reste seront dans la saison 2. C’est pourtant bien non ? A mon goût non, car autant dans une série télé cela passe complètement, mais en roman, cela m’a juste laissé sur un gout amer. Je n’ai pas pu avoir toute les réponses à mes questions, et donc je suis complètement resté sur ma faim. Evidemment je lirais du coup la saison 2 pour enfin avoir les réponses et fin mot de l’intrigue, mais en plus de la non régularité des tomes, cela m’a un peu (beaucoup) refroidit et c’est donc sans vraiment l’attendre que je lirais la suite prévue pour 2014.
Outre tous les points négatifs, il y en a quand même des positifs. Les points évoqués dans les romans sont complètement connu, maîtrisé et exploité, et on le ressent sans aucun problème. De plus, toute l’histoire est cohérente par rapport à l’intrigue. Le style de l’écriture est entraînant. Sérum est donc un livre dans lequel on n’a pas de mal à se plonger malgré quelques éléments qui, personnellement, me hérisse le poil dans le mauvais sens.
C’est donc un avis totalement mitigé sur cette saga qui en ressort, malgré une très bonne histoire. Un peu trop chère à mon gout malheureusement car cela en rebutera plus d’un…
J'ai aussi lu le premier tome très rapidement après une dédicace… où j'avais acheté ce tome parce que c'était le seul à portée de mon porte-monnaie. Mais je dois avouer que par la suite, l'idée de risquer encore plusieurs fois de refermer les livres en étant frustré de ne pas en savoir plus m'a un peu refroidie… Résultat je n'ai toujours pas lu le reste de la série. Cela dit j'essayerais probablement de la continuer un de ces jours, dans la mesure où j'avais bien apprécié d'autres thriller de Loevenbruck.
Le pire dans tout ça, c'est qu'à la base ils voulaient découper les tomes pour que ça revienne moins cher d'un coup si je me souviens bien.
Heuresement maintenant une integral avec les 6 tomes est sorti !
j'ai beaucoup aimé cette série également! vivement la saison 2 🙂