Un « Game Over » entraînera une mort réelle.
Kirito a accepté cette certitude depuis qu’il a décidé de combattre en « solo » à l’intérieur de l’Aincrad, cette gigantesque forteresse volante qui sert d’univers au redoutable jeu en ligne connu sous le nom de Sword Art Online.Comme lui, des milliers de joueurs connectés, pris aupiège dans ce monde virtuel où le moindre faux pas peut être fatal, luttent pour regagner leur liberté.
Kirito veut conquérir seul les cent étages qui le mèneront au combat final, mais c’est sans compter sur l’obstination d’Asuna, une habile épéiste avec qui il va devoir s’allier.
Démarre alors une course effrénée pour survivre dans un monde où l’art de l’épée fait loi.
Avant toute chose, je ne peux vraiment que remercier les éditions Ofelbe de m’avoir permis de mettre la main en avant-première sur ce précieux ouvrage ! Si vous suivez le blog depuis quelques temps, vous avez sans doute pu constater, de par la bannière ou encore au sein de mes vidéos, qu’un mot revenait assez souvent : « Light Novel »… Et ENFIN ! Une édition nous les sort vraiment en France. Sword Art Online est donc le premier (avec Spice & Wolf) Light Novel de l’éditeur Ofelbe, disponible dans toutes les bonnes librairies à partir du 12 Mars prochain. Il faut savoir que j’ai déjà lu les deux premiers tomes de SAO par le passé (en version anglaise surtout), et c’est donc une relecture d’un univers connu et adoré, aussi bien au travers de l’animé que du manga, que j’ai le plaisir de redécouvrir une fois de plus, et cette fois avec l’œuvre originale et totalement en français ! Que cache donc cette couverture ? L’attente saura-t-elle être récompensée ? L’éditeur marque-t-il un grand coup avec ces premières parutions ?
Pour ceux qui ne connaissent pas Sword Art Online, nous suivons principalement l’histoire de Kirito, un joueur solo livré à une lutte sans merci dans l’univers de l’Aincrad, le premier jeu vidéo MMO en totale immersion grâce à un casque, le Nerve Gear. Nos joueurs sont plongés dans ce qui semble être un tournant pour le monde des jeux vidéo, mais c’était sans compter sur un retournement de situation : ils ne peuvent pas se déconnecter du jeu. En effet, dans ce monde hostile, la mort « in Game » met un terme à toute vie dans la réalité. Le seul moyen de sortir est de réussir à franchir les 100 paliers de la forteresse. Aucun d’eux n’a le droit à l’erreur, car chaque erreur de tactique pourra leur être fatale. Arriveront-ils à sortir du jeu ? Kirito, Asuna, Klein et tous les autres pourront-ils retrouver leurs vies initiales ? Ou finiront-ils par ne pas survivre ?
Que dire … Si ce n’est qu’une fois de plus, le coup de cœur est au rendez-vous pour cette saga… J’avais pris un énorme plaisir à la lire en anglais, à parcourir l’animé, puis le manga sorti chez Ototo Manga récemment… Et cela ne m’a en aucun cas empêché de dévorer une nouvelle fois le roman. Ce dernier, qui est quand même, rappelons-le, l’œuvre source à l’origine de toute la saga, apporte beaucoup de détails qui ne peuvent pas forcement être présents au sein de l’animé ou encore du manga, des détails qui ne peuvent pas être intégrés, ou qui sont simplement contraignants à mettre en visu. On y redécouvre toujours nos personnages, aussi sombres, complexes et complets. L’histoire est divisée en deux parties puisqu’il s’agit des deux premiers tomes du Light Novel en version japonaise. La première partie nous permet de parcourir toute l’aventure du point de vue de Kirito et de vivre à ses côtés son parcours et son histoire avec Asuna. Quand à la seconde, elle vient nous présenter d’autres personnages qui se sont eux aussi liés d’amitié avec nos deux héros au cours des deux ans passés dans le monde virtuel. Un changement de point de vue qui permet durant les quelques chapitres correspondants à une quête du jeu, d’approfondir encore le background, et par la suite de justifier la présence de ces personnages.
Une autre partie qu’il me tient à coeur de faire, et qui n’est pourtant pas habituelle dans mes chroniques, faute de moyens de comparaison assez grands pour le faire, c’est de relever le travail de l’éditeur. Comme dit plus haut, j’ai pu découvrir la saga dans une version amateur traduite du japonais, à moitié en français, à moitié en anglais, des passages en espagnol, bref assez compliquée… Je possède aussi une version japonaise de l’ouvrage, et je ne peux que constater le travail fourni par l’éditeur sur la luminosité des quelques illustrations présentes dans le livre : il a su leur redonner très clairement une seconde vie. Là où elles étaient trop petites, trop sombres et presque « illisibles » dans la version originale, ici elles sont lumineuses, belles et clairement visibles et cela fait vraiment plaisir ! Au niveau de la traduction, tout est expliqué ce qui permet de ne perdre personne, aussi bien les experts de la série que les connaisseurs des jeux vidéo, mais aussi les néophytes qui découvrent cette saga sans pour autant connaître le monde vidéo ludique. De plus, un lexique est présent en fin de tome pour expliquer les quelques abréviations qui seront restées incompréhensibles pour les personnes les moins adaptées aux quelques petits termes spécifiques. La traduction est limpide, claire, précise et propre. Rien à dire là-dessus ! Un sans-faute !
En conclusion, un véritable coup de cœur renouvelé pour cette saga, que je ne peux que vous conseiller de lire : pour franchir le pas vers le roman, pour les plus grands fans de manga, ou pour mettre un premier pied dans le vaste univers des manga, dans le cas des lecteurs endurcis ! C’est évident que je me jetterai sur la suite à la sortie en France !
Il me tente vraiment beaucoup celui là ! 🙂
Je ne peux que te le conseiller !